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Le Coran

By 9 juin 2020juin 22nd, 2020No Comments

En Islam, le Coran, est la parole de Dieu révélée à Son prophète Muhammad (paix et bénédiction sur lui) par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel. Le Coran est le dernier livre sacré envoyé par Dieu à l’humanité.

Les musulmans croient en toutes les révélations divines révélées par Dieu, comme Les Feuillets d’Abraham, Les Psaumes de David, la Torah de Moïse et l’Évangile de Jésus.

Cependant, les musulmans croient en les formes originales de ces révélations.

Les musulmans croient que le message essentiel du Coran est le même que l’on retrouve dans toutes les révélations qui est la croyance en un Dieu Unique, le Seul qui mérite d’être adoré sans lui donner d’égal.

Le Coran, contrairement aux Saintes Écritures qui l’ont précédé, a été fortifié par de nombreux miracles qui prouvent qu’il s’agit de la parole de Dieu, révélée par Lui, et qu’il n’a pas été rédigé par des hommes.

A l’époque même de la révélation divine, le Coran fut mémorisé et écrit, puis, les compagnons du Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) l’ont rassemblé en un recueil unique en employant une méthode très rigoureuse de vérification des sources diverses garantissant une fidélité totale au texte original.

Le Coran n’est pas unique que dans sa façon de présenter ses sujets, mais dans le simple fait qu’il constitue un miracle en lui-même.
Par « miracle », nous entendons la réalisation d’un événement surnaturel ou extraordinaire inimitable.  Le Prophète Muhammad (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a mis au défi les Arabes de son époque de produire un ouvrage littéraire de qualité similaire à celui du Coran, mais ils en furent incapables, malgré le fait qu’ils étaient connus pour leur grande éloquence et leurs talents littéraires.
Le défi de produire un ouvrage identique au Coran fut présenté aux Arabes, puis à l’humanité, en trois étapes :

1 – Le Coran tout entier

Dieu ordonne au Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) de mettre la création au défi de produire un livre de qualité similaire à celle du Coran.

 
« Dis : « Même si toute l’humanité et les djinns s’unissaient pour produire quelque chose de similaire à ce Coran, ils ne sauraient rien produire de semblable, même s’ils se soutenaient les uns les autres. » (Coran 17:88)   

 2 – Reproduire seulement dix chapitres

Ensuite, Dieu rendit le défi beaucoup plus facile à soulever en demandant à ceux qui nient l’origine divine du Coran de produire seulement dix chapitres similaires à ceux du Coran :

« Ou alors ils disent : « Il [Muhammad] l’a forgé, [ce Coran] ».  Dis : « Apportez donc dix sourates semblables à celles-ci, que vous aurez vous-mêmes forgées, et appelez qui vous pourrez, (pour vous aider), hormis Dieu, si vous êtes véridiques.»
(Coran 11:13)

3 – Produire qu’un seul chapitre

Le dernier défi consistait à produire un seul chapitre similaire à ceux du Coran, dont le plus court chapitre (sourate) n’est pourtant constitué que de deux versets :

« Et si vous êtes dans le doute au sujet de ce que Nous avons révélé à Notre serviteur (Muhammad), alors essayez donc de produire ne serait-ce qu’une sourate semblable, et appelez vos témoins que vous adorez en dehors de Dieu, si vous êtes véridiques.» (Coran 2:23)

Ces défis ne laissaient pas insensibles les polythéistes.
En effet, l’appel du prophète Muhammad (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) au monothéisme, à l’abolition de l’idolâtrie sous toutes ses formes et à l’égalité entre les esclaves et leurs maîtres, menaçait tout le système socio-économique de la société mecquoise en général ainsi que le statut de la tribu dominante de Quraysh, à laquelle appartenait le Prophète, en particulier.

La Mecque, centre commercial et spirituel de l’Arabie, souhaitait désespérément mettre un terme à la propagation de l’Islam.  Tout ce que les opposants du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) avaient à faire pour anéantir ce nouveau mouvement, était de produire un seul chapitre semblable à ceux que le Prophète et ses fidèles récitaient aux gens.

Un certain nombre d’orateurs et poètes de Quraysh tentèrent de relever le défi, mais échouèrent lamentablement.  Alors ils se tournèrent vers le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) et lui proposèrent de grosses sommes d’argent, les plus belles de leurs femmes et même la position de roi, parmi eux, en échange de sa promesse de cesser d’inviter les gens à l’islam.

Afin de maintenir leur position, ils eurent alors recours à la torture de leurs esclaves et des membres de leurs familles qui avaient embrassé l’islam, dans une vaine tentative de les pousser à retourner vers l’idolâtrie.  Ensuite, ils organisèrent un boycott économique contre le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), ses fidèles et les membres de son clan dans l’espoir de les affamer au point où, n’en pouvant plus, ils laisseraient tomber l’islam.

A nouveau, en dépit de leur barbarie, ils échouèrent.  Finalement, ils décidèrent de l’éliminer tout simplement, en envoyant chez lui de jeunes hommes armés provenant de chacun des clans de Quraysh, afin que la responsabilité de son meurtre relève de chacun des clans, rendant impossible une vengeance de la part du clan du Prophète.

Pendant ce temps, Dieu facilita au Prophète et à ses fidèles une issue vers la ville de Yathrib, où se trouvait un groupe de nouveaux convertis.  Par l’intermédiaire des clans de Yathrib, l’Islam se propagea rapidement et, en moins d’un an, les musulmans y devinrent majoritaires.  Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) fut nommé dirigeant de cette ville et changea son nom pour Medina an-Nabi (la cité du Prophète), que les gens appelèrent tout simplement Medina.  Au cours des huit années suivantes, les clans de la Mecque et des régions avoisinantes organisèrent une série de campagnes infructueuses contre l’État musulman de Médine, qui s’est soldé par l’invasion musulmane de la Mecque.

Tout cela aurait pu être évitée si seulement Quraysh et ses alliés avaient été capables de produire simplement trois lignes de poésie ou de prose élégante d’une beauté et d’une portée similaires à celles du Coran.  Il ne peut donc subsister aucun doute quant à l’inimitabilité du style littéraire du Coran et au miracle de ses rimes.

Certains ont suggéré que l’inimitabilité du Coran n’était pas nécessairement unique, car de grands poètes anglais, comme Shakespeare et Chaucer, entre autres, ou de grands poètes d’autres nationalités, avaient en général un style tout à fait unique qui les démarquait de leurs contemporains.  Si, cependant, un poète d’aujourd’hui faisait une étude approfondie des écrits de Shakespeare et écrivait un sonnet dans le style shakespearien, utilisant une vieille encre et du vieux papier, pour ensuite prétendre avoir découvert un poème oublié de Shakespeare, le monde littéraire pourrait facilement être berné, même après un examen minutieux du dit sonnet.  Donc, même le plus grand poète pourrait être imité, indépendamment du caractère unique de son style, tout comme de grands peintres l’ont été, de façon convaincante.  [Et en réalité, de nombreux érudits anglais considèrent qu’une grande partie de l’œuvre attribuée à Shakespeare a en fait été écrite par un de ses contemporains, Christopher Marlowe.]

Le Coran, quant à lui, se situe à un niveau bien plus élevé.  Au fil des siècles, il y eu diverses tentatives d’imitation, mais aucune n’a résisté à un examen minutieux.  Et, tel que nous l’avons mentionné plus haut, la motivation et l’urgence d’imiter le Coran étaient bien plus intenses à l’époque de sa révélation, à un moment où le talent littéraire des Arabes était au sommet de sa renommée.  Et pourtant, toutes les tentatives ont échoué  et elles le sauront sans fin.

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